2094 - Isabelle Ben (5)

rote Rosen 30 novembre 2015

Un rencard catastrophique
A catastrophic date

Ben a servi le café et Isabelle lui parle de son nouveau travail.

Isabelle : En tout cas je suis très reconnaissante à Madame Saravakos de m'avoir donné une chance. Organiser, rester à la réception, de nouveau avoir des responsabilités, ça me fait très plaisir. Même le stress ça me motive. J'espère juste que Mr Flickenschild comprendra ceci. J'ai beaucoup à me faire pardonner.
Ben : Est-ce que ça a été toujours clair pour vous de travailler dans un hôtel?
Isabelle : J'ai appris à faire du tricycle dans le couloir de l'hôtel. Et je n'ai jamais pu me détacher de tout ça.
Ben : Je peux comprendre que vous vous sentiez bien aux « 3 rois », super atmosphère, collègues sympas. J'ai aussi travaillé là-bas en tant que technicien de service.
Isabelle : Vraiment?
Ben : Mmmh mais ça ne me satisfaisait pas complètement. S'occuper d'un parc éolien c'est autre chose.
Isabelle : Je ne connais pas ça. Sur un truc pareil j'aurais la peur de ma vie.
Ben : Ah oui? Même si j'étais là?
Isabelle : Ça serait peut-être diffèrent.
Ben : Vous êtes une femme superbe Isabelle. Vous le savez ?
Isabelle : Je suis très critique avec moi-même.
Ben : Oui, Éliane m'a déjà raconté ça. Pendant les répétitions de théâtre, vous étiez déjà très perfectionniste. Le baiser, ouah!! Je dois reconnaître que pendant un court moment je suis devenu jaloux d'Éliane.
Isabelle : Vraiment?
Ben : Oui.

Ils s'embrassent.

Ben : D'une certaine façon je me l'étais imaginé comme ça.

Ils s'embrassent à nouveau et Ben commence à allonger Isabelle sur le canapé. Mais celle-ci, ne voulant pas aller plus loin, interrompt le baiser.

Isabelle : Non, je ne peux pas.
Ben : Qu'est-ce qui se passe?
Isabelle : C'était une stupide idée
Ben : Je me suis comporté stupidement?
Isabelle : Non, ce n'est pas ta faute, désolée.
Ben : Vous êtes sûr?
Isabelle : Ne le prends surtout pas mal, OK.
Ben : Isabelle, tout va bien, vraiment. Je t'apprécie mais si je ne suis pas ton type, je peux vivre avec ça. Vraiment.
Isabelle : Oui. OK!